Sept procédures judiciaires ont été ouvertes en France à la suite de la saisie de centaines de tonnes d’aliments et boissons contrefaits réalisée lors d’une opération menée en Europe du 28 novembre à dimanche 4 décembre, a annoncé aujourd’hui la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
En France, les fraudes alimentaires portaient sur divers produits comme du vin, de l’huile d’olive, du miel ou encore des poissons. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) avec la collaboration de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont été chargés de superviser les investigations des policiers et des gendarmes français, indique un communiqué conjoint diffusé par la DGGN.
L’enquête vise notamment à "vérifier la conformité de 13.200 bouteilles d’huile d’olive en instance de distribution par une société monégasque", selon le communiqué. 4,9 tonnes de poissons d’élevage et sauvages "impropres à la consommation humaine et en instance d’être commercialisées ont été saisies et détruites" en France, toujours d’après le communiqué, tandis que 12.000 bouteilles de vins de Bourgogne ont été saisies "dans deux caves clandestines pour fraude sur l’appellation d’origine et les qualités substantielles".
Dans la foulée de cette vaste opération menée sur toute l’Europe, plus de 3.300 pots de miel ont été "retirés du marché français suite à une tromperie" sur la marchandise et six sites internet "de vente en ligne de faux caviar et champagne en lien avec la Pologne, la Belgique, l’Angleterre et la France (...) identifiés", souligne encore le communiqué publié par DGGN.
En revanche, aucun site proposant des produits alimentaires contrefaits n’a été localisé en France. Cette "opération d’envergure internationale a abouti en France à sept procédures judiciaires" et quatre enquêtes vont "être engagées" en Europe, précisent l’Oclaesp et la DGCCRF.