Jean-Christophe Cambadélis, le secrétaire du Parti socialiste craint aussi des risques de guerre civile si Marine Le Pen gagnait la présidence de la République.
Jean-Christophe Cambadélis a estimé qu’une accession au pouvoir du Front national constituerait un risque élevé de guerre civile en France, rapporte Le Figaro. Selon lui, le parti de Marine Le Pen expulserait quatre millions de Français musulmans.
"Les maghrébins chassés"
Le premier secrétaire du Parti socialiste pense que le Front national "appliquerait son programme". "C’est-à-dire qu’il raccompagnerait à la frontière 4 millions de Français musulmans. Cela provoquerait des tensions énormes", a-t-il dit.
Jean-Christophe Cambadélis pense aussi qu’une chasse aux maghrébins va être ouverte, comme c’est déjà le cas à Mantes-la-Jolie en ce moment. Il croit ainsi qu’on s’attaquerait à une partie de notre population française. "Ceci créerait des tensions insupportables pour la société française", a-t-il soutenu.
Marine Le Pen a aussitôt riposté sur Twitter, disant : "Cambadélis compare 4 millions de Français musulmans et les terroristes islamistes. Il a oublié de prendre ce matin sa pilule de Padamalgam".
La présidente du Front national rajoute une couche : "Quand on est nul et complètement dépassé par la situation, on dit n’importe quoi et on ment. Signe de panique. Le FN repose donc la question : quid des étrangers fichés pour islamisme en France ? Que font-ils encore dans notre pays ? Doivent-ils être interdits de territoire ? Nous disons oui. Que M. Cambadélis réponde" a encore dit Florian Philippot, le vice-président du Front national.
Jean-Christophe Cambadélis parle aussi de ce risque de guerre civile dans un son livre "A gauche, les valeurs décident de tout", paru la semaine dernière. Il est conscient qu’à la veille des élections régionales, c’est la droite qui va l’emporter et l’extrême droite qui va s’imposer si la gauche avance divisée. "Nous sommes ensembles dans les exécutif régionaux partout, les écologistes, les socialistes, parfois les communistes ou autre. Je ne vois pas pourquoi nous devrions nous diviser dans ces élections", a-t-il expliqué.