Le jeune homme n’avait que 17 ans au moment des faits qui lui sont reprochés. Amnesty International évoque "une infraction odieuse des droits de l’enfant".
Arrêté en décembre 2018 pour un meurtre commis alors qu’il n’avait que 17 ans, Hossein Shahbazi a été condamné à mort en janvier 2020. Le jeune homme n’avait pas eu la possibilité de consulter un avocat au moment des interrogatoires au centre de l’Iran.
Transféré dans une prison pour mineur, Hossein S. devrait être exécuté depuis le mois de mars, mais la date a été repoussée à plusieurs reprises à cause de la pression internationale. La justice estimait pourtant que le jeune homme avait atteint la maturité psychologique au moment de l’acte.
Amnesty International demande l’annulation de cette condamnation. L’ONG a souligné en effet que "prononcer la peine de mort contre une personne qui était mineure au moment du crime est une infraction odieuse des droits de l’enfant ".
L’Iran est le deuxième pays au monde à avoir recours au châtiment suprême. Près de 250 exécutions ont été réalisées en 2020. Au moins trois mineurs étaient concernés alors que beaucoup attendraient leur tour, rapportent nos confrères du journal Le Parisien. La peine de mort pour les mineurs est une pratique connue dans le pays.