La pratique est de plus en plus connue. Des fidèles décident de faire une demande de débaptisation. L’évêque de La Réunion s’exprime à ce sujet. Ce type de requêtes reste stable dans l’île.
Cette démarche consiste à demander la suppression de son nom sur les registres paroissiaux. L’objectif est de ne plus être compté comme un membre de l’Eglise.
La procédure est administrative. La Réunion a eu 3 débaptisations l’année dernière. La tendance n’évolue pas dans l’île.
L’évêque de La Réunion souhaite préciser qu’il n’y a pas de débaptisations mais des demandes et qu’il n’y a pas de suppression des registres mais une annotation ajoutée.
"L’Eglise ne peut pas débaptiser. L’acte a eu lieu, l’eau a coulé sur la personne. L’acte a été enregistré, on l’a écrit sur un registre. On ne peut pas rayer un acte licite et valide, on ne peut pas déchirer la page. On ajoute une note marginale avec la demande de débaptisation. Nous avons le devoir de garder le secret des données."
"Ces personnes qui demandent à être débaptisées, c’est pour des raisons très diverses. Soit elles ne se retrouvent pas dans l’Eglise telle qu’elle est maintenant, ou bien il y a d’autres motivations qui sont les leurs dans lesquelles nous n’avons pas à entrer. Nous devons respecter la liberté de conscience des gens."
"Nous accueillons les personnes, nous les écoutons et nous enregistrons leur demande et nous la réalisons."