La ministre Agnès Buzyn a reçu ce lundi 3 septembre le rapport de la "mission information et médicament" mise en place en décembre 2017. Elle a affirmé son engagement "pour une information plus accessible, plus claire et plus réactive" sur ce sujet.
La "mission information et médicament", mise en place en décembre 2017, a remis son rapport au [ministre de la Santé ->https://www.linfo.re/tags/anges-buzyn]ce lundi. Une liste de recommandations pour améliorer les informations sur l’usage des [médicaments->https://www.linfo.re/tags/medicaments] lui a été remise.
Dans ce rapport, la mission d’information estime dans un contexte de crise la nécessité d’une communication "plus cohérente, plus rapide et plus transparente". Elle recommande, de façon plus générale, une "source unique" d’information sur les médicaments ainsi qu’un "effort accru de transparence", dans le but de consolider la confiance envers les autorités sanitaires
Dans un communiqué, Agnès Buzyn "s’engage pour une information plus accessible, plus claire et plus réactive sur le médicament". Elle prévoit de mettre en place à compter de cette année, "un plan de promotion de la notion de la déclaration des événements indésirables et de développement des technologies".
Cela permettrait de détecter des signaux d’alerte faibles hors du système destiné à la surveillance des risques liés aux médicaments. Le ministère de la Santé souligne dans le communiqué que l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) se charge de la communication d’urgence en cas d’alerte sur un médicament.
En réponse aux recommandations, Agnès Buzyn a décidé qu’une source unique d’information publique sur le médicament sera mise en place. Ainsi, le ministère intègrerait le contenu du site officiel sur les médicaments (medicaments.gouv.fr) sur le service public d’information en santé "sante.fr".
Parallèlement, les patients seront pour la première fois, représentés au Comité économique des produits de santé (CEPS) qui négociait, jusque là sans eux, les prix des médicaments remboursés et les rabais avec les laboratoires.
Selon la ministre, à partir d’octobre 2018, l’Assurance maladie généralisera également le Dossier Médical Partagé (DMP). Avec le dossier pharmaceutique, ce dossier santé informatisé faciliterait la synchronisation des soins entre les prescripteurs et les pharmacies.