Gérard Collomb a annoncé son départ du gouvernement en 2019. Les syndicats de police ont critiqué cette démission.
Dans un communiqué, l’UPNI ou Union des policiers nationaux indépendants a critiqué cette démission. « Le ministre envisage déjà de partir alors qu’il n’a siégé au gouvernement que pendant seulement presque un an ». Le syndicat déplore que le ministère va retenir un homme voulant simplement assurer un rôle purement politique.
De son côté, Yves Lefebvre, secrétaire général du SGP-police Force ouvrière ou Syndicat général de la police affirme que cette décision ne surprend personne. Il a ainsi confirmé que dans les rangs des syndicats policiers « Tout le monde savait que Gérard Collomb préparait son retour en terre lyonnaise ». Toutefois Yves Lefebvre a réitéré respecter la décision du ministre sur LCI
Le secrétaire général Unité SGP-police Force ouvrière suggère de passer la main car le ministère de l’intérieur tient un rôle important, non seulement pour les compatriotes mais aussi pour les policiers sur le terrain. "Il ne faut pas y installer un ministre intérimaire", martèle-t-il.
Dans cette affaire, plus d’un s’interroge sur ce que le ministre pourrait réaliser pendant les neuf mois lui restant. « Le risque, c’est que Gérard Collomb se contente de gérer les affaires courantes », a prévenu Yves Lefebvre. En conséquence, il va laisser les autres dossiers aussi importants comme la future police de sécurité du quotidien.
Par ailleurs, « Le syndicat sera là et plus vigilent que jamais » a lancé le secrétaire général d’Alliance avant d’ajouter : « On lui rappellera les attentes sur les conditions de travail, les effectifs, l’allègement des procédures et ainsi de suite », a-t- il souligné sur FranceInfo