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Après être intervenu pour mettre un terme à des troubles nocturnes, le maire d’un village de Meurthe-et-Moselle a été agressé physiquement par plusieurs individus. Il a déclaré avoir été giflé dans un premier temps, puis jeté au sol et violemment frappé.
Edouard Babel, maire de Magnières, petite commune d’environ 300 âmes, a été victime d’une violente agression dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 juin. Il s’était rendu dans la salle des fêtes du village pour demander le calme à un groupe de personnes qui célébraient un anniversaire. L’édile a rapporté avoir été initialement giflé.
"Quand je suis ressorti, une dizaine de convives m’a suivi. Ils m’ont mis au sol et m’ont tabassé. Heureusement que des riverains et des amis sont intervenus. J’ai eu la peur de ma vie", a relaté Edouard Babel, au journal l’Est Républicain. "C’est très dur, c’est de la violence gratuite", a continué l’élu qui a porté plainte.
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Deux jeunes de 16 et 18 ans ont été interpellés et mis en garde à vue : le majeur "du chef de violences en réunion, outrage et menaces sur personne dépositaire de l’autorité publique" et le deuxième pour "menaces de mort et outrages sur les forces de l’ordre proférés lors de son interpellation", a souligné le procureur de la République de Nancy, François Capin-Dulhoste.
Après cette agression, l’élu a reçu de nombreux messages de soutien. Cet incident survient quelques semaines après la démission du maire de Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique, qui avait choisi de quitter ses fonctions en raison de menaces et de violences qu’il avait subies.
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