Une scène de violence domestique qui fait le tour des réseaux sociaux. Dans le quartier de Bras-Fusil, une femme aurait étranglé un nourrisson.
Son conjoint filme la scène et poste sur Facebook. Les habitants du quartier sont choqués :
« Je suis déjà choquée par Facebook car tout le monde raconte leurs vies privées ».
« Un enfant c’est de l’or, on ne doit faire du mal à un bébé ».
Quand on leur demande si l’auteur de la vidéo a eu raison de la publier, les avis sont unanimes :
« S’il n’y avait pas la vidéo, on ne serait pas au courant de ce qu’il s’est passé. »
Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire. L’auteur de la vidéo pourrait être considéré comme complice des violences. Sa publication reste une preuve non négligeable par la justice :
« La diffusion de cette image participe à démontrer que cette infraction a été réalisée. L’enquête vérifiera et confirmera si ces violences ont eu lieu ou pas », explique Maître Sulliman Omarjee avocat dans le droit du numérique.
Si le réseau social a connaissance d’un contenu illicite et ne le supprime pas, sa responsabilité peut aussi être mise en cause. Seules les conclusions de l’enquête détermineront la responsabilité des personnes concernées.
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