Les circonstances de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans, à Nanterre ont suscité émotion et colère en France. Alors que des violences ont secoué plusieurs villes, le président de la République a soulevé la possibilité de sanctionner "financièrement" les familles en réponse aux émeutes.
Pour rappel, Nahel a perdu la vie le 27 juin dernier à Nanterre à la suite d’un contrôle ayant mal tourné. Le policier mis en cause a été mis en examen et incarcéré. La mort de l’adolescent a suscité une vague de colère en France. Des nuits de révoltes urbaines ont essaimé un peu partout sur le territoire.
Lundi soir, le président de la République a rencontré les forces de l’ordre à Paris pour discuter de ces émeutes qui ont secoué plusieurs régions. Lors de leurs échanges, Emmanuel Macron a évoqué une mesure visant à sanctionner "financièrement" les familles impliquées dans ces troubles. "Il faudrait qu’à la première infraction, on arrive à sanctionner financièrement et facilement les familles", a-t-il dit, rapporte le journal Le Parisien.
Ces émeutes ont été marquées par des violences urbaines et des actes de vandalisme. Le chef de l’État veut dissuader les comportements violents et responsabiliser les familles concernées. Il veut appliquer "une sorte de tarif minimum dès la première connerie".
D’importants moyens de police et de gendarmerie ont été mobilisés. Malgré le calme relatif observé ces dernières nuits, M. Macron estime que la situation reste préoccupante et nécessite une vigilance continue. Il a exprimé son soutien envers les forces de l’ordre, leur demandant de rester en état d’alerte maximal face à d’éventuels nouveaux incidents.
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