À Bruxelles, après un sommet européen, Emmanuel Macron a dit dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 février, compter sur "l’esprit de responsabilité" des syndicats pour que leur mobilisation contre la réforme des retraites ne bloque pas la France.
Les syndicats ont appelé à de nouvelles journées de grèves et manifestations le samedi 11 et le jeudi 16 février. Ils envisagent aussi une "grosse journée" le mardi 7 mars. Le lendemain, une "initiative particulière" est prévue, prévient la CFDT. Les syndicats veulent opter pour la contestation dans la durée, et certains souhaitent des grèves dites ’reconductibles’.
De son côté, Emmanuel Macron a dit depuis Bruxelles qu’il "souhaite d’abord que le travail puisse se poursuivre au Parlement", car "c’est ainsi que la démocratie doit fonctionner". Si les débats à l’Assemblée nationale ont été houleux, le président a estimé "important que ce travail puisse se faire dans le cadre le plus serein et le plus professionnel, que la majorité et les oppositions puissent s’exprimer".
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Emmanuel Macron a rappelé qu’il y a des manifestations et des mouvements de grève, "qui continueront de s’organiser" en marge de ce qui est prévu par la Constitution. Dans des propos retranscrits par les médias nationaux comme TF1Info, le président a continué qu’il sait "pouvoir compter sur l’esprit de responsabilité" des organisateurs des manifestations, pour que "la contestation et les désaccords puissent s’exprimer, mais dans le calme, le respect des biens et des personnes".
Il a appuyé : "… et avec une volonté de ne pas bloquer la vie du reste du pays".
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