La saison cyclonique a débuté à La Réunion. Procéder à des élagages permet de limiter les dégâts liés à la chute de branches.
Depuis le 15 novembre, la saison cyclonique a officiellement débuté à La Réunion.
Prendre ses précautions en faisant des réserves à l’approche d’un phénomène est entré dans les habitudes des Réunionnais, tout comme se tenir régulièrement informé de l’évolution de la proximité d’un météore à proximité de notre île.
Les agents que nous avons suivi étudient le terrain, la solidité des arbres, notamment des cocotiers, mais aussi la disposition de l’espace. "Il y a des plantes que le client ne veut pas que l’on écrase, donc il y aura des rétentions des noix de coco. Vu que c’est un chantier on intervient tous les ans, on connaît le contexte, l’endroit où travailler."
Avec des vents qui peuvent atteindre plus de 200 km/h en rafale, différents objets du quotidien peuvent devenir des projectiles extrêmement dangereux. Entretenir les arbres à proximité des habitations et des voiries est nécessaire. L’élagage permet ainsi de limiter les chutes de branches, comme l’explique Dominique Saint-Dizier, gérant d’une entreprise d’élagage. "Quand on a des vents cycloniques, il peut avoir des branches qui touchent le toit ou les noix de coco qui volent sur la toiture ou pire sur les habitants."
C’est la raison pour laquelle depuis quelques jours, les différentes sociétés d’élagages sont sollicitées que ce soit au bord des routes, dans les jardins, les espaces publics...
Les élagueurs jaugent de la dangerosité des branches, qui doivent être coupées si elles présentent un danger potentiel.
Mais être élagueur, cela ne s’improvise pas, surtout lorsque l’on évolue à dizaine de mètres au-dessus du sol. C’est la raison pour laquelle, afin de s’assurer de leur propre sécurité avant la sécurité de tous, ils sont équipés de harnais lorsqu’ils manient scie, tronçonneuse et autres outils tranchants.
Selon les prévisions de Météo France, entre 8 et 11 systèmes (tempêtes et cyclones) sont attendus pour cette saison cyclonique 2019-2020, avec un peu plus de la moitié d’entre eux (entre 4 et 7) atteignant le stade de cyclone tropical.