Cette visite de la ministre des Armées, Florence Parly au Tchad intervient deux jours après la mort de Ronan Pointeau, un soldat de l’opération Barkhane.
La ministre française des Armées, Florence Parly, entame une visite dans les pays du Sahel dans un contexte sécuritaire régional très dégradé. Elle se rend pour une visite au Tchad deux jours après qu’un soldat français de l’opération antijihadiste Barkhane a été tué au Mali. "Ce voyage se tient dans un contexte sécuritaire extrêmement difficile", a-t-elle confié dans l’avion l’emmenant à N’Djamena sur le récit de Franceinfo. La ministre française doit discuter ce matin avec le président tchadien Idriss Déby, ainsi que le général Pascal Facon, nouveau commandant de la force Barkhane au sein duquel 4 500 militaires français sont mobilisés dans la bande sahélo-saharienne.
Pour des raisons de sécurité, les prochaines étapes de la visite de Florence Parly au Sahel ont été tenues au secret. Ce déplacement intervient alors qu’un soldat français a été tué samedi, dans le nord-est du Mali, près de la frontière du Niger. Le groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS) a revendiqué la pose de l’engin artisanal à l’origine de la mort du brigadier français Ronan Pointeau.
Six ans après l’intervention militaire française Serval, le nord du Mali continue d’être le théâtre de violences jihadistes. Celles-ci se sont étendues vers le centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins. Malgré le soutien de troupes étrangères et notamment des militaires français, les armées nationales de ces pays du Sahel n’arrivent pas à enrayer la progression des attaques.
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