Les élus du conseil général ont présenté mardi 15 novembre les orientations budgétaires de la collectivité pour l’année 2011. Au total, le budget global s’élève à hauteur de 1, 4 milliard d’euros. L’objectif de la majorité est clair : il s’agit d’assurer la continuité des actions menées depuis le début de la mandature.
C’est dans un contexte de réduction budgétaire de l’Etat que la majorité du Conseil général compte continuer sur sa lancée. Dans le cadre des orientations budgétaires présentées lors de l’assemblée plénière qui s’est tenue mardi 15 novembre dans l’hémicycle du conseil général, cinq axes principaux ont été présentés. Pour le reste de la mandature, Nassimah Dindar souhaite poursuivre les actions de la collectivité à travers : "l’éducation, l’insertion, le logement social, le maintien des aides aux publics vulnérables , l’aménagement et le développement durable".
Toutefois, les orientations budgétaires du département doivent tenir compte du gel des dotations de l’Etat pour les trois prochaines années. "C’est vrai qu’aujourd’hui il y a la crise en métropole et que nous devons réduire les dépenses de l’Etat mais nous voulons rester une priorité sur le plan national. (...) Et dans cette période de crise, il ne faut pas laisser tomber la Réunion" souligne Nassimah Dindar, la présidente du conseil général.
Pour l’opposition, le schéma exposé affiche "un air de déjà vu". "Nous ’n’avons pas d’innovation, les familles réunionnaises attendaient beaucoup des orientations budgétaires pour 2011" déplore Stéphane Fouassin, conseiller général de l’opposition.
Une chose est sûre : le département devra composer avec un contexte économique défavorable tout en répondant à la demande sociale croissante. Le Département devra également financer l’Allocation Parent Isolé (API) dès la mise en place en janvier 2011 du Revenu de Solidarité Active (RSA) qui concernera pas de moins de 90 000 personnes.
Le Conseil Général débattra du budget primitif de 2011 afin de passer au vote prévu en décembre prochain, un budget qui s’élève précisément à hauteur de 1,4 milliard d’euros.