Lors d’une attaque djihadiste, le mercredi 18 août, 65 civils et 15 gendarmes ont été tuées. Les assaillants attaquaient un convoi militaire qui escortait des civils dans le nord du Burkina Faso.
Un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, indique :"selon un bilan réactualisé ce jour à 18h50 (heure locale), 65 civils ont perdu la vie dans cette attaque terroriste". Selon les médias français comme Le Figaro, un peu plus tôt, une source gouvernementale avait revu à la hausse le bilan des 14 gendarmes abattus, quand un 15e a succombé à ses blessures.
Depuis seulement début août, 94 civils, militaires et supplétifs de l’armée ont été tués dans des attaques de groupes djihadistes dans le Nord et le Nord-Est du Burkina Faso. Depuis 2015, ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est en proie à ce genre d’attaque meurtrière, surtout dans les le nord et de l’est. Ce qui est également le cas pour le Niger et le Mali.
Ces violences ont fait plus de 1 500 morts, et plus de 1,3 millions de personnes ont quitté leur foyer.
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