Antenne Réunion
Une hausse du nombre de greffes sur les patients est constatée : + 7% dans l’Hexagone l’an dernier. Une augmentation également observée à La Réunion. 81 bénéficiaires en 2024 contre 74 avant la crise Covid. Suite à une insuffisance rénale, Teddy a pu obtenir une greffe d’un rein il y a 2 mois. Il témoigne aujourd’hui.
À 27 Terry s’est fait greffer un nouveau rein, il y a deux mois. En phase finale d’insuffisance rénale, il attendait cet organe depuis maintenant 4 ans
Chaque semaine il est obligé de faire 3 dialyses d’au moins 4 heures. Cette opération lui a changé la vie. "J’ai retrouvé une vie normale, je peux maintenant reprendre un travail plus convenable avec des horaires adéquats et même en termes de repas je ne suis plus limitée sur certaines choses."
En 2024, 81 transplantations rénales ont été réalisées à La Réunion. Un chiffre record, mais toujours insuffisant. Chaque année, 110 à 120 patients dialysés sont en attente d’une greffe rénale : "si demain ça arrive à un proche, vous aimeriez lui donner aussi pour qu’il puisse vivre normalement. Certes c’est dur de perdre un proche et qu’il faut donner ses organes mais moi j’encourage très fortement parce que ça permet de sauver quelqu’un d’autre."
Tout organe confondu, 400 à 450 patients sur l’île sont en attente d’une transplantation.
Au niveau national, l’activité de greffe a augmenté plus vite que le nombre d’inscrits. "On n’explique pas le double prélèvement locaux , le prélèvement de deux reins qu’on garde localement et également une extension de donneurs. Maintenant on peut prélever chez des gens qui sont en arrêt cardiaque après l’arrêt des soins. On attend l’arrêt cardiaque on prélève", explique le docteur Bruno Bourgeon, néphrologue AURAR.
Si le nombre de greffes augmente, le refus de dons d’organe également ce qui représente environ 1/3 des donneurs potentiels. L’agence de biomédecine constate toujours le même paradoxe.