L’épidémie de Coronavirus a forcé la Fédération tamoule à annuler les célébréations du Nouvel An tamoul. Les croyants vont tout de même vivre leur religion tout en respectant les règles de confinement.
Guillaume Banoubie, vice-président de la Fédération tamoule, fait le point sur les célébrations religieuses du Nouvel An tamoul qui ne pourront pas se tenir comme d’habitude à La Réunion à cause du confinement en cours provoqué par la crise du Coronavirus.
Il s’exprime en direct dans Le Journal Télévisé d’Antenne Réunion ce vendredi.
Le croyant assure que les lieux de cultes ne sont pas pendant cette période un necessité absolue et que les fidèles peuvent trouver en eux-même la place parfaite pour pratiquer : “Retrouver son temple intérieur (...) avec tous les problèmes de la société, on a besoin de se retrouver en soi-même”.
Le message est le même pour la plupart des communautés religieuses : Rester chez soi, respecter le confinement. Dans ce but, elles organisent des évènements sur le net : “La meilleure solution c’est de rester chez soi. Il y aura une cérémonie le 14 avril, on va faire une petite pouja avec les enfants et la famille.”
Guillaume Banoubie appelle à la pratique religieuse afin de garder espoir à travers des symboles : "On va demander à tout le monde de faire sonner des petites cloches pendant 9 minutes, les 9 cloches représentent les 9 planètes, on demande à mère nature de nous aider à surmonter les épreuves."
Le confinement est vu par la fédération comme l’occasion pour les fidèles de se ressourcer : “Le mot confinement c’est aussi se retrouver à travers la famille, les enfants… mais aussi échanger. Comment communiquer avec les enfants ? Comment leur expliquer ? Comment prendre des précautions ? Comment se protéger du virus ? Aujourd’hui, ce n’est plus que la guerre avec des fusils mais la guerre bactérienne”.