Ce jeudi, la Délégation sénatoriale aux Outre-mer s’est réunit pour évoquer l’urgence économique provoquée par la crise sanitaire.
Lors de cette conférence, un rapport d’information est présenté par Stéphane Artano, Viviane Artigalas et Nassimah Dindar.
"La crise peut être une opportunité pour des modèles de développement plus résilients" a indiqué Nassimah Dindar, lors de cette conférence.
"Autonomie alimentaire, accès au numérique et investissement dans le capital humain" sont les axes principaux soutenu par Nassimah Dindar.
"Il faut réduire la dépendance à l’hexagone, soutenir mieux nos agriculteurs et les pêcheurs ultramarins", a t-elle indiqué.
Compte tenu de leurs fragilités structurelles liées à l’insularité, l’éloignement et l’enclavement, la délégation sénatoriale aux outre-mer a décidé en mars 2020 d’engager une étude relative aux effets économiques de la crise du Covid-19 sur les économies ultramarines.
Un premier point d’étape a été adressé au Premier ministre le 14 mai ainsi que 20 propositions articulées autour de deux axes : la nécessaire adaptation des dispositifs nationaux au regard des spécificités du tissu entrepreneurial ultramarin et le besoin d’accompagnement des collectivités locales.
Par la suite, la délégation a lancé une nouvelle série d’auditions axées sur des thématiques sectorielles : le transport aérien, le BTP et le logement social, l’agriculture et la pêche, le numérique, les données statistiques et le tourisme.
Formulant une cinquantaine de recommandations, la délégation appelle à accompagner les collectivités dans la crise, à favoriser une relance territorialisée et à construire pour l’avenir un modèle de développement plus résilient.
"Le ministre sera au mois de juillet à La Réunion. Il y a beaucoup d’attentes, sur l’emploi, le logement, la relance du BTP, nous allons l’interpeller sur la mobilisation du fond d’action logement", annonce Nassimah Dindar.