Après des années d’attente, ce mardi est marqué par l’épilogue de l’affaire Arast. Les anciens salariés protégés de l’Arast étaient devant la Cour d’Appel le 12 décembre 2017 à Saint-Denis et suite à cette audience, la décision a été rendue ce mardi. Les ex-salariés protégés attendaient avec impatience le jugement portant sur les salaires qu’ils n’ont pas perçu. La décision est tombée : c’est l’AGS qui va devoir payer.
Le 12 décembre 2017, les anciens salariés protégés de l’Arast étaient réunis devant la Cour d’Appel de Saint-Denis. Ils attendaient tous le jugement portant sur les salaires qu’ils n’ont pas perçu il y a maintenant huit ans, lors de la liquidation de l’Arast.
En décembre dernier, le jugement a été mis délibéré au 27 mars 2018. C’est donc aujourd’hui que les ex-salariés protégés de l’Arast ont été fixés sur leur sort, après plusieurs années d’attente...
Le licenciement des ex-salariés protégés a été considéré a été considéré comme "nul". Ils seront donc indemnisés par l’AGS.
Qui doit payer les indemnités dues aux anciens salariés protégés de l’Arast ? Le Conseil Départemental ou l’AGS ? C’est la question à laquelle devait répondre la Cour d’Appel de Saint-Denis.
Et une fois encore, le licenciement des ex-salariés protégés a été considéré a été considéré comme "nul". Ils seront donc indemnisés par l’AGS.
Le 27 novembre 2009, 1200 salariés apprennent la liquidation de l’Association Réunionnaise d’Accompagnement Social Territorialisé (Arast) qui les employait. 886 personnes décident d’exprimer leur colère.
Début 2010, l’hémicycle du département est occupé pendant près d’un mois. Les anciens salariés reviennent à la charge en fin 2011 et installent leur campement devant les grilles du Département. Certains entament aussi une grève de la faim. Les manifestants réclament toujours leurs indemnités. Ils obtiennent que le Conseil Départemental leur verse la moitié de celles-ci.
C’est ensuite l’AGS, le Régime de garantie des salaires qui est ciblé par les manifestants et qui finalement signe le protocole. Une partie des indemnités est donc débloquée le 5 mars 2012.
Au terme d’un procès hors norme qui a eu lieu en 2014, la Cour d’Appel vient de rendre sa décision concernant ceux qui doivent indemniser les plaignants.