Les ex-Arast seront de retour devant la Cour d’Appel de Saint-Denis, ce mardi 4 juillet. 17 salariés protégés étaient déjà à la Cour d’Appel en octobre 2014 en attente de la fin du feuilleton judiciaire de l’Arast. Leurs licenciements ont été annulés et ils espèrent depuis plus de 7 ans de recevoir leur solde.
L’hémicycle du Palais de la Source n’étaient pas disponibles pendant près d’un mois au début de l’année 2010. Les anciens salariés reviennent à la charge en fin 2011 et installent leur campement devant les grilles du Département. Certains entament même une grève de la faim. Ils obtiennent que le Conseil Général leur verse la moitié des indemnités.
Les manifestants de l’Arast décident par la suite de cibler l’AGS, le Régime de garantie des salaires. Le protocole sera finalement signé.
Cette affaire avait fait déployé un dispositif inexpérimenté à La Réunion. Un procès de grande ampleur s’est tenu en février 2014 au Parc des Expositions de Saint-Denis. La chambre sociale de la Cour d’Appel avait traité près d’une centaine de dossiers qui concernaient près de 900 salariés.
Les anciens salariés de l’Arast pouvait prétendre à plus de 10 millions d’euros d’indemnisations. Durant le procès, la question était de déterminer si le coût social du licenciement économique était à la charge de l’AGS ou du Conseil Général.