Diabétiques, gramounes ou malades fait partie des personnes les plus vulnérables en cas d’épidémie de coronavirus à La Réunion. Dans un centre de dialyse sur Saint-Denis, le personnel a pris de nombreuses précautions.
Dans un centre de dialyse à Sainte-Clotilde, Georges, 77 ans, diabétique, patiente avant les soins. Même s’il respecte les mesures de précaution : pas d’embrassade ni de serrage de main, il affiche une grande sérénité.
"Dans l’île, il y a tellement de choses, des gens comme moi qui peuvent attraper le coronavirus mais on n’a pas peur, même si je prends quand même des précautions."
À quelques pas de la salle d’attente, des affiches sont installées depuis une semaine. Le personnel doit se laver régulièrement les mains. Des mesures renforcées en cette mesure épidémique.
"Pour le personnel il n’y a pas de grande nouveauté puisque nous avons fait un rappel sur les règles d’hygiène que nous devons respecter au quotidien. Les personnes qui viennent en dialyse sont des personnes plus fragiles que la population générale de part leur maladie. Ils ont souvent des pathologies associées comme le diabète, l’hypertension... Avec des défenses immunitaires un peu diminuées ça peut dégénérer en pathologies plus graves comme la pneumonie", développe Nicolas Cazali, pharmacien gérant à l’Association pour l’utilisation du rein artificiel à La Réunion (Aurar).
À La Réunion, près de 700 personnes sont prises en charge par l’Aurar dans le cadre des dialyses. Une population fragile et particulièrement protégée afin de limiter les risques liés au coronavirus.