Antenne Réunion et LINFO.re vous proposent de faire le tour des 24 villes de La Réunion en vue des élections municipales. L’heure est au bilan.
Avec #NoutCommune, c’est le moment de faire le point près de 6 ans après les dernières élections municipales et à quelques semaines du scrutin de 2020. #NoutCommune fait le point sur les engagements réalisés et les promesses non tenues dans chaque commune de La Réunion.
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Le maire des Avirons revient sur sa mandature démarré après l’élection de Michel Dennemont, édile historique de la commune, au Sénat : "J’ai pris cela comme un devoir. Dans mes intentions, je n’ai jamais voulu être maire. Par les circonstances, dans notre équipe, il y avait des vélléités : Deux femmes se crêpaient le chignon et pour la paix des ménages, j’ai accepté de le faire. Mais me débarrasser de cette écharpe me fera un soulagement."
Il affirme avoir apporté sa pierre à l’édifice : "J’ai mis de la rigueur. Il y avait un mandat de trop, il y avait du laissé-allé, le personnel se sentait désabusé. J’ai rétabli certaines justices et j’ai titularisé 31 personnes sans toucher aux finances. J’ai mis en place un système de développement des carrières du personnel : Leur parole a été libéré."
L’opposition s’exprime
"L’enclavement de certains quartiers avec tous les problèmes que ça engendre, le développement économique et particulièrement du secteur touristique, déclare l’opposant", déclare Jean-Daniel Dennemont.
René Mondon répond : "On peut développer le potentiel du côté du Tevelave mais on a un problème avec la route forestière qui est coupée suite à un éboulis. J’ai repris contact avec la Région et l’ONF, le dossier est presque finalisé, je pense que la route pourra être rouverte en 2021."
Il assure avoir travaillé sur l’ensemble des quartiers de la ville : "Les Hauts n’ont pas été délaissés. Le Tevelave, j’ai adhéré au Parc national des Hauts, on a une aire de pique-nique qui va être réhabilitée pour 700 000 euros. On a un problème de désenclavement de certaines personnes. Pour élargir les chemins, il faut que la voie passe en chemin communal. Tout le monde est d’accord mais quand il faut prendre chez les uns et les autres, il y a un problème."
Mais c’est la classe politique qui le pousse à ne pas tenter de rester en poste : "Mon prédécesseur était fâché avec tout le monde. Je crois que comme j’avais dit que j’avais titularisé 31 personnes - ce qui n’avait pas été fait en 30 ans -, il a pris la mouche et m’a traité de traître sous l’influence néfaste de son attaché parlementaire."
Et il conclut : "Je ne suis pas candidat parce que dès le départ j’avais dit que je prenais cette tâche par devoir et par obligation. Cette classe politique ne me convient plus."
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Maëlys Erissy vous explique tout :