Alors que la réforme des rythmes scolaires et la semaine des 4 jours et demi doivent être appliquées dès la rentrée prochaine, les maires de St-Louis et du Tampon ont affirmé qu’ils n’appliqueront pas le dispositif.
La réforme des rythmes scolaires est contestée par les maires de Saint-Louis et du Tampon. Cyrille Hamilcaro et André Thien Koon refusent d’appliquer la semaine des quatre jours et demi à la rentrée prochaine. Ils mettent en cause des surcoûts pour leur commune si la réforme est appliquée.
Le maire de Saint-Louis évoque des raisons financières. Cyrille Hamilcaro fait état d’un "certain nombre de dépenses qui se chiffrent à peu près à 900 000 euros à un million d’euros par an en surplus pour les collectivités, la commune de Saint-Louis et la Civis". Le maire est catégorique : "C’est un coût que nous ne pouvons pas supporter".
"Nous avons délibérément choisi de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires", martèle le Premier magistrat de Saint-Louis. Et d’ajouter : "Si on nous dit on paye et vous faîtes, je dis ok, pas de problème".
Même état d’esprit du côté du Tampon, par manque de conviction et de concertations avec les parties concernées. André Thien Ah Koon se justifie : "Nous avons l’habitude de défendre notre population avec fermeté dès lors qu’elle s’est prononcée". Le maire du Tampon avance "une question de ressources et de possibilité". Le représentant des Tamponnais est ferme sur sa décision de ne pas appliquer la réforme : "Dans la vie il faut assumer ses responsabilités j’assume les miennes", a-t-il affirmé.