Le président de la République François Hollande a quitté ce matin La Réunion, pour poursuivre sa visite dans l’océan Indien en rejoignant Mayotte. De leur côté, les élus politiques, sont partagés concernant ses annonces effectuées dans notre île. Certains sont satisfaits, d’autres estiment qu’il n’est pas allé assez loin.
Au terme de sa visite éclair dans notre île, le président de la République a effectué plusieurs annonces au cours de son allocution présidentielle. Philippe Le Constant, premier secrétaire du parti Socialiste de La Réunion, affiche sa satisfaction. “Malgré le fait d’être élu président de la République, dans un État endetté comme jamais, le président prend la mesure de nos difficultés et annonce des mesures qui vont faire avancer La Réunion".
Même son de cloche pour Gilbert Annette, maire de Saint-Denis (PS), qui estime que le président a apporté différentes réponses "sur la garantie de l’agriculture, l’économie sociale et solidaire, et l’emploi régional".
Un emploi régional pour lequel le chef de l’État aurait adressé un message fort en donnant les moyens de développer dans l’île, comme le souligne Jean-Jacques Vlody, député PS. “Le président a dit on y va, sur les emplois d’avenir, qui seront financés à 90 % par l’État. À chacun aujourd’hui de prendre ses responsabilités et d’utiliser ces emplois pour les jeunes”.
Si Nassimah Dindar, présidente de l’UDI, a apprécié que François Hollande ait pris conscience de la spécificité réunionnaise sur le thème de l’emploi. Elle estime toutefois qu’il “aurait pu encore plus insister sur la problématique du logement”.
Autre point sur lequel le président de la République n’a pas suffisament convaincu, l’éducation. Vanessa Miranville, maire écologiste de La Possession, d’estimer que “l’État n’a pas donné aux mairies le budget nécessaire pour la gestion des activités autour de l’école. Je reste un petit peu sur ma faim”.