Une gendarme a été agressée au cou lors d’une interpellation aux Avirons, devant l’église, peu avant midi. Elle souffre d’une hémorragie au cou. Consciente, elle a été transportée au CHU Sud, mais son pronostic vital ne serait pas engagé. L’agresseur, qui a reçu un coup de Tazer des gendarmes, a été interpellé puis hospitalisé à Saint-Paul.
Une adjudante-chef de la gendarmerie a été blessée au cou avec une bouteille cassée ce vendredi en avant-midi lors d’une interpellation. Trois gendarmes étaient intervenus pour maîtriser un homme alcoolisé en face de l’église des Avirons.
Consciente, l’adjudante-chef a néanmoins perdu beaucoup de sang. Sa carotide n’a pas été touchée. La blessure est profonde. Elle va de la lèvre jusqu’au cou. Son pronostic vital n’est toutefois pas engagé. La gendarme a été prise en charge par les secours et a été transférée au CHU Sud.
L’homme qui aurait agressé la gendarme était lui aussi pris en charge par les secours. "C’est visiblement quelqu’un qui n’est pas bien psychologiquement", explique le maire des Avirons. Selon ce dernier, les gendarmes seraient intervenus, car l’homme était en train "d’agresser des jeunes filles en face de l’église qui ont ensuite appelé les gendarmes". Il informe également que les jeunes qui ont assisté à l’attaque " sont en état de choc et sont pris en charge par le SAMU. "
L’individu de 21 ans habite aux Avirons. Il est connu des forces de l’ordre pour des troubles psychotiques. Il y a quelques semaines encore, le jeune homme était dans un institut psychiatrique sous traitement. Il n’aurait pas pris son traitement au moment des faits. Pour son entourage, le comportement du jeune homme est incompréhensible.
"C’est un bon marmay, la toujours été très gentil. Là si li la fé sa, sé ke na un truc té va pas."
Il a blessé l’adjudante-chef de la brigade des Avirons avec une bouteille qu’il avait dans les mains. . L’état du jeune homme étant incompatible avec la mise en garde à vue, il a été hospitalisé à Saint-Paul. Une enquête pour violence volontaire avec arme sur une personne dépositaire de l’autorité publique est établie afin de comprendre les circonstances de cette agression. Une expertise psychiatrique pourrait être réalisée.
Interrogé par LINFO.re, le lieutenant-colonel Vekeman dénonce une "agression malheureuse", mais "qui fait partie des risques du métier".