Les 886 plaignants dans le dossier de l’Arast attendent l’arrêt de la cour d’Appel ce lundi. Paul Junot, secrétaire général de la CFTC, indique toutefois que le combat des ex-salariés n’est pas terminé.
La cour d’Appel doit rendre son arrêt ce lundi dans le dossier qui oppose les anciens salariés de l’Arast au Département et à l’AGS. Les 886 plaignants attendent de savoir, qui des deux parties, aura la responsabilité de les indemniser. En première instance, deux décisions contradictions avaient été prises.
"À Saint-Pierre, c’est le Conseil général qui a été condamné, à Saint-Denis, c’est l’AGS, nous attendons avec impatience maintenant ce délibéré", commente Paul Junot.
Le secrétaire général de la CFTC ne perd pas de vue les recours encore possibles, une fois le délibéré connu. "Il y a des recours possibles au niveau de la cour de Cassation, mais nous avons confiance", indique-t-il.
10 millions d’euros d’indemnisations sont en jeu. La moitié des indemnités a été avancée par l’AGS, l’autre moitié par le Département. Pour Paul Junot, il est primordial "d’aller jusqu’au bout de cette procédure". L’arrêt de la cour d’Appel déterminera "qui sera retenu comme étant le débiteur final dans cette affaire".
Pour le secrétaire général, "le marathon n’est pas terminé par autant". Paul Junot maintient que la liquidation de l’Arast était prévue. Il évoque "une programmation orchestrée qui a exécuté 1 200 familles sur l’autel des ambitions politiques". Le représentant syndical attend par ailleurs la réintégration des salariés qui en ont fait la demande.