Pap Ndiaye a fait savoir via Twitter qu’il a sollicité l’Inspection générale afin de mener une enquête administrative suite au décès par suicide de Lindsay, 13 ans, qui s’est ôtée la vie à son domicile le 12 mai dernier. L’adolescente avait été victime de harcèlement pendant plusieurs mois.
Après ses condoléances à la famille de Lindsay, le ministre de l’Éducation a souligné qu’en "complément des poursuites pénales déjà engagées", il a "saisi l’Inspection générale d’une enquête administrative", appuyant que "le harcèlement n’a pas sa place à l’école". Déjà le 26 mai, le rectorat de l’académie de Lille avait déclaré qu’une enquête administrative serait ouverte après le suicide de l’adolescente, qui était scolarisée dans le Pas-de-Calais.
Le harcèlement dont elle était victime était connu de son établissement. La jeune fille était en 4e au Collège Bracke-Desrousseau de Vendin-le-Vieil lorsqu’elle s’est suicidée le 12 mai chez elle.
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Jean-Roger Ribaud, directeur académique dans le Pas-de-Calais, a déclaré que le protocole avait été enclenché dès les premiers signalements de harcèlement avec "un conseil de discipline qui a permis d’exclure une des principales auteures de ce qu’il s’est passé". Mais cela "s’est avéré malheureusement insuffisant", alors que Lindsay continuait d’être insultée et intimidée.
Dans l’affaire, 4 mineurs ont été mis en examen pour ’harcèlement scolaire ayant conduit au suicide’, et un majeur pour "menaces de mort". Ces individus sont sous contrôle judiciaire.
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