Ce lundi, c’est jour de vote à l’Assemblée Nationale pour les motions de censures. Deux ont été déposées ce vendredi 17 mars. L’une par le Rassemblement National et une autre, cette fois ci, "transpartisane", par le groupe Liot. Cette dernière n’a finalement pas été adoptée à l’issue des votes des députés de l’Assemblée Nationale.
Ce 20 mars, les députés de l’Assemblée nationale vont devoir voter pour ou contre les motions de censure déposées vendredi dernier. L’un étant celle du groupeRassemblement national ; elle ne devrait pas mettre en péril le gouvernement. Et l’autre motion est cette fois-ci transpartisane et a été déposée par le groupeLiot (Libertés, indépendant, outre-mer et Territoire).
Dans un premier temps, c’est la motion de censure du groupe Liot, la motion transparisane qui a été soumise aux votes des députés. La majorité des votes n’a pas été atteinte pour cette motion de censure ; elle n’est donc pas adoptée. Seule 278 voix ont été comptabilisées. Or il aurait fallu 287 pour que la motion soit adoptée. Ainsi, le gouvernement d’Elisabeth Borne reste en place et la réforme des retraites pourrait être définitivement adoptée.
Bien en amont du vote, les députés Réunionnais, Frédéric Maillot, Emmeline K/Bidi, Perceval Gaillard, Jean-Hugues Ratenon, Karine Lebon, Philippe Naillet et Nathalie Bassire se sont dit prêts à voter pour la motion de censure "transpartisane"
Avant le vote des députés
Avant que ne commence le vote des députés de l’Assemblée nationale, les représentants de chaque groupe parlementaire ont pris tour à tour la parole.
Charles de Coursson, du groupe Liot s’est exprimé avant que les députés ne passent au vote, "Nous défendons plusieurs valeurs qui sont attaquées par le texte des retraites. Nous défendons une société solidaire. Nous défendons aussi une société libre y compris au moment de sa retraite. Le gouvernement a usé de toutes les manoeuvre possible.Nous avons un pays qui se déchire. Aujourd’hui nous avons besoin de retrouver le chemin de l’écoute du dialogue", a-t-il déclaré.
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Pour rappel, le jeudi 16 mars, Elisabeth Borne, Première ministre a annoncé le déclenchement du 49.3 pour faire passer le texte sur la réforme des retraites. Cela n’a pas été du goût de tous au sein de l’Assemblée Nationale. Le dépôt des motions de censure en est la conséquence.