Au total, 86 journalistes ont été tués dans le monde l’année dernière. Cette forte augmentation est alarmante, alerte l’Unesco.
Les meurtres de journalistes ont augmenté de 50% en 2022, a dénoncé l’Unesco lundi 16 janvier. Comme le rapporte Le Figaro, 86 journalistes ont été tués l’an dernier alors qu’entre 2019 et 2021, 58 professionnels du métier en moyenne, ont péri. L’agence onusienne basée à Paris a déploré un "renversement de la tendance positive" des dernières années.
"La forte augmentation du nombre de journalistes tués en 2022 est alarmante", a déploré la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay. Face à cette situation, les autorités doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à ces crimes et veiller à ce que leurs auteurs soient condamnés.
Selon l’organisation onusienne, 19 journalistes ont été assassinés au Mexique, 10 en Ukraine et 9 en Haïti, les trois pays les plus sanglants pour la profession. L’Unesco a expliqué dans un communiqué que la moitié d’entre eux ont été tués à leur domicile, pendant les voyages, dans des parkings ou dans d’autres lieux publics lorsqu’ils ont été pris pour cible. "Mais c’est bien la conséquence de leur travail de journaliste, le fait qu’ils aient enquêté sur des sujets sensibles", a noté un cadre de cette entité auprès de la presse française. "Dans ces pays-là, il n’existe aucun lieu sûr pour les journalistes", a regretté cette institution.
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