Les autorités de santé appellent à une extension de la PrEP, un traitement préventif contre le VIH, pour inclure toutes les personnes à risque, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle.
La PrEP est actuellement principalement prescrite aux hommes ayant des rapports sexuels avec plusieurs partenaires masculins. Toutefois, la Haute autorité de santé (HAS), en collaboration avec l’ANRS-MIE et le Conseil national du sida (CNS), recommande désormais de l’élargir à toutes les populations jugées à risque d’exposition au VIH. L’objectif est de prévenir l’infection avant qu’elle ne survienne.
En France, près de 25 % des infections sont découvertes trop tardivement. Les autorités sanitaires préconisent de renforcer les actions de prévention, de dépistage ciblé et répété dans les populations les plus vulnérables, tout en poursuivant le dépistage systématique à l’échelle générale. Après un accident d’exposition sexuelle, il est recommandé d’enchaîner un traitement post-exposition avec la PrEP pour prévenir l’infection.
Les femmes enceintes vivant avec le VIH doivent bénéficier d’un traitement antirétroviral pour leur propre santé et pour éviter la transmission du virus à leur enfant. L’allaitement est désormais autorisé, à condition que le contrôle virologique soit "optimal." Le traitement antiviral chez le nourrisson peut être poursuivi durant l’allaitement pour prévenir toute "transmission résiduelle."
Démarrer tôt un traitement antirétroviral chez une personne vivant avec le VIH est essentiel. Cela permet de réduire les risques de morbidité, de mortalité et de transmission, tout en maintenant une bonne qualité de vie. Ce traitement doit être entamé rapidement, généralement dans les 14 jours suivant le diagnostic, ou même sans délai si l’infection est découverte au troisième trimestre de grossesse.
Source : Bfmtv.com