La France veut trouver des solutions pour réguler les flux touristiques, notamment les pics de fréquentation survenant à certains moments de l’année. Dans cette optique, le gouvernement a dévoilé un plan qui permettrait d’améliorer la gestion de cette situation.
Environ 95 % des touristes dans le monde ne visitent que moins de 5 % des terres émergées. D’après les données du gouvernement français, 80 % de l’activité touristique en France est concentrée sur seulement 20 % du territoire. Le tourisme de masse a cependant des conséquences négatives, comme la hausse des prix de l’immobilier, les tensions entre les populations locales et les visiteurs. Cela peut également avoir des impacts néfastes sur l’environnement.
L’exécutif estime donc qu’il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures pour atténuer ces problématiques et favoriser un tourisme plus équilibré et respectueux de l’environnement dans le pays. Pour faire face au "surtourisme", le gouvernement a dévoilé un plan visant à réguler les flux touristiques, en particulier pendant les périodes de forte fréquentation qui submergent certains sites à un certain moment de l’année.
Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, a évoqué le manque de données en France malgré sa position de première destination touristique mondiale. L’Etat prévoit donc de mettre en place un observatoire national des sites touristiques majeurs pour recueillir des informations précises et d’établir des indicateurs partagés. Cette initiative facilitera l’analyse des flux et permettra aux autorités de prendre des mesures appropriées en collaboration avec les territoires et les sites touristiques.
Un guide pratique sera ensuite rédigé par un groupe de travail, composé d’acteurs variés tels que des représentants institutionnels, des chercheurs et des fédérations professionnelles. Il permettra de mieux comprendre les notions "surtourisme", "surfréquentation" et "pics de fréquentation". Une campagne de communication impliquant des influenceurs sera ensuite lancée pour sensibiliser aussi bien les touristes étrangers que les touristes français aux enjeux d’une répartition plus équilibrée.