Malgré cette suppression massive de postes, le groupe Michelin envisage d’accroître son activité dans divers domaines industriels d’avenir.
Le groupe Michelin supprimera jusqu’à 2 300 postes en France sur trois ans sans départs contraints. Cette mesure entre dans le cadre d’un "plan de compétitivité" présenté mercredi. La coupe historique du groupe date de 1999 avec 7 500 postes supprimés. Selon le président de Michelin Florent Menegaux, il n’y aura aucune fermeture d’usine ni de départ contraint. "Nous anticipons environ 60 % de mesures de pré-retraites et 40 % de départs volontaires, dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives (RCC)", a-t-il déclaré sur les propos relayés par 20 Minutes. Cette décision concernera tous ses sites en France avec une nouvelle réorganisation, a-t-il poursuivi.
Alors que cette décision de Michelin inquiète plus d’un, Florent Menegaux a assuré que le groupe s’engage à recréer autant d’emplois qu’il y en aura de supprimés. Dans cette optique, un accroissement de son activité dans divers domaines industriels d’avenir est au programme. Le Bibendum vise ainsi "une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu’à 5 % par an" pour les activités tertiaires et pour l’industrie. D’où cette suppression de postes qui peut aller jusqu’à 2 300 sur trois ans sur les 21 000 en France.
Le nombre précis de départs site par site sera connu dans les mois à venir. Dans cette perspective, la direction du groupe envisage une ouverture rapide des négociations avec les organisations syndicales autour d’un "accord-cadre d’une durée de trois ans".
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