La nomination d’Elisabeth Borne comme Première ministre par Emmanuel Macron lundi 16 mai a suscité des réactions mitigées chez les différentes classes politiques.
Pour son second quinquennat du président de la République, Emmanuel Macron a nommé lundi dernier Elisabeth Borne au poste de Premier ministre. Cette nomination de madame Borne à la tête du gouvernement a suscité des réactions plutôt mitigées, à la fois positives et négatives, chez les classes politiques.
"En nommant Elisabeth Borne comme Premier Ministre, Emmanuel Macron démontre son incapacité à rassembler", clame Marine Le Pen.
De son côté, Jean-Luc Mélenchon a réagi : "Une nouvelle saison de maltraitance sociale commence", qui a ensuite ajouté : "Il existe une possibilité pour les Français de renvoyer Madame Borne et de faire un autre choix".
"Une soumission à la gauche", lance quant à lui l’ancien candidat à la présidentielle, Eric Zemmour.
"Tout changer pour ne rien changer...", tweete le patron de LR, Christian Jacob qui a critiqué : "Trois semaines de tergiversations et de petits arrangements, sans vision ni perspective", et avec la nomination d’Elisabeth Borne, "on repart avec les mêmes", a-t-il encore ajouté.
L’ancienne candidate à l’élection présidentielle et présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, quant à elle, a réagi à cette nomination à Matignon en adressant ses "félicitations républicaines" à Elisabeth Borne. Dans la foulée, elle a tenu à souligner le parcours d’engagement "incontestable" de la nouvelle Première ministre qui, selon elle, est "nécessaire pour devenir la deuxième femme Première ministre de notre pays".
Pour Fabien Roussel, député PCF du Nord et ancien candidat à la présidentielle, "Macron a trouvé sa Mme Thatcher".
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