Fabien Rajon, maire de la Tour-du-Pin, en Isère, a décidé de baisser de 40% ses indemnités afin de financer l’embauche d’un policier municipal. Un geste exemplaire de la part d’un élu par ces temps de crise.
Fabien Rajon, maire divers droite de La Tour-du-Pin, en Isère, a annoncé avoir renoncé à une partie de ses indemnités afin de financer le recrutement d’un policier municipal. Ainsi, son salaire mensuel va baisser de 40%, passant de 2 048 euros à 1 100 euros, comme le rapporte Europe 1.
C’est un geste généreux de la part de l’édile, qui veut se tailler l’image d’un élu soucieux de l’intérêt supérieur de ses concitoyens. "Il s’agit de montrer qu’en période de crise, les élus peuvent et doivent faire des efforts pour leurs concitoyens", explique-t-il, ajoutant qu’"avec nos indemnités, on concourt à renforcer la sécurité sur la ville".
Outre le maire Fabien Rajon, l’ensemble des élus de la ville vont eux aussi participer à l’effort, en baissant de 30% l’enveloppe de leurs indemnités, qui sera ramenée à 77 000 euros par an. Avant la fin de leur mandat, prévue dans 6 ans, ils devront ainsi pouvoir économiser au moins 200 000 euros. Cette somme servira à "quasiment financer l’embauche" d’un nouveau policier municipal, souligne-t-on à la mairie de La Tour-du-Pin.
A l’opposé de Fabien Rajon, Philippe de La Grange, maire FN à Luc, dans le Var, a quant à lui lancé une initiative permettant d’augmenter ses gains tout comme ceux de ses adjoints. D’après Europe 1, il aurait fait voter une augmentation des indemnités de l’ordre de 15%. En guise d’explication, l’élu frontiste affirme : "c’est normal par rapport à l’engagement et aux exigences que j’ai envers les élus. C’est plus symbolique que financier".