En réponse à la requête des syndicats d’enseignants et de proviseurs pour un aménagement des épreuves, le ministre de l’’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a déclaré ce mardi qu’une décision sur le baccalauréat serait prise "d’ici à fin janvier".
Apparition de nouveaux cariants du coronavirus, crainte d’un troisième reconfinement, les lycéens de Terminale s’inquiètent sur la tenue des épreuves du baccalauréat. Les épreuves de spécialités doivent en effet se dérouler le 15 et le 17 mars. Face à la situation, les syndicats d’enseignants et de proviseurs demandent un aménagement des épreuves à cause des perturbations dans les conditions d’enseignement dans les lycées depuis novembre. Sur Franceinfo,mardi, le ministre de l’Éducation,, Jean-Michel Blanquer a souligné que son but était de maintenir autant que possible les calendriers prévus. Il a alors déclaré qu’une décision sur le baccalauréat serait prise "d’ici à fin janvier".
Les syndicats ont fait part de leurs inquiétudes. Selon Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc), les élèves ne sont pas prêts. Il a évoqué le cas de nombreux lycéens au bord du décrochage en 2020 et le passage en mode hybride depuis début novembre, avec des jauges de 50 % d’élèves. En conséquence, "les enseignants avancent plus lentement dans les programmes, particulièrement dans les matières scientifiques", a-t-il expliqué aux propos relayés par 20 Minutes. Philippe Vincent, secrétaire général du premier syndicat des chefs d’établissement (SNPDEN) a renchéri que les élèves ne seraient pas sur un pied d’égalité pour préparer leur baccalauréat.
A titre de solution, Jean-Michel Blanquer a invité les établissements à organiser des "préparations personnalisées" aux épreuves de spécialités, en mobilisant les heures supplémentaires. Une autre alternative pourrait être proposée en reportant en juin les épreuves de spécialités, que les candidats passeraient avec l’écrit de philosophie et le grand oral. La dernière option serait d’annuler les premières épreuves du bac, voire la totalité d’entre elles et de basculer en contrôle continu, comme l’an dernier. Il faudra donc attendre la décision du ministre de l’Éducation sachant que cette année marque le début des nouvelles épreuves du bac réformé.
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