Jeudi, François Hollande a déclaré qu’il laisse à son successeur "un pays en bien meilleur état".
Au cours de ces deux derniers mois, François Hollande parcourait la France à la visite d’importantes entreprises industrielles exportatrices et rurales. Dans le Lot, à Biars-sur-Cère jeudi, le chef de l’Etat a déclaré en présence des salariés du fabricant de confitures et de compotes Andros, "Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j’ai trouvé."
Il a ensuite poursuivi : "Je veux que mon successeur puisse, à partir de ce socle, aller plus loin, et ne soit pas tenté, comme certains l’expriment, de démolir, de déconstruire, de défaire ce qui a été engagé depuis cinq ans."
Le président a aussi rappelé la hausse des embauches, la baisse du chômage, plus d’investissements ainsi qu’"une croissance qui repart",
Jeudi, Pôle emploi a également annoncé que les perspectives d’embauche des entreprises ont connu une hausse de 8,2% en 2017 rapporte leparisien.fr.
Par rapport à 2016, environ 150.000 projets de recrutements supplémentaires ont été enregistrés pour cette année, une hausse significative depuis 2002.
A trois jours du premier tour, François Hollande refuse de préciser pour qui il va voter. Il a seulement souligné que "Ce que je sais en tout cas, c’est ce que je ne veux pas : un pays qui se coupe du monde, qui s’écarte de l’Europe, qui abandonne ses alliances, qui sème la division et le trouble alors que nous sommes devant une menace qui exige le rassemblement".
Ce qui est une déclaration à peine voilée à ne pas voter pour Marine Le Pen.
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