Cet engagement du collectif citoyen majoritaire à Mayotte a été pris après les annonces du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin concernant une révision constitutionnelle destinée à supprimer le droit du sol uniquement sur l’île.
Des collectifs citoyens ont érigé des barrages à travers l’île depuis le 22 janvier pour protester contre l’immigration et l’insécurité. À Mayotte, le collectif citoyen "Forces vives", majoritaire, qui proteste contre l’insécurité et l’immigration incontrôlée, a annoncé dimanche 11 février son intention de lever les barrages d’ici 48 heures, après les annonces de Gérald Darmanin. Comme le rapporte Franceinfo, le ministre de l’Intérieur est resté plus de quatre heures au rectorat de Mayotte ce dimanche 11 février, à dialoguer avec les collectifs de citoyens qui bloquent l’île depuis trois semaines. "Je crois que ces mesures ont été très bien accueillies, notamment par les collectifs", se réjouit le locataire de la place Beauvau.
Gérald Darmanin s’est engagé à leur renvoyer une proposition écrite d’ici mardi soir concernant les mesures engagées. "J’ai cru comprendre que si ce courrier était signé de notre part, les barrages seraient levés", a souligné le ministre. Une rencontre avec le chef de l’Etat Emmanuel Macron est prévue ce lundi afin d’établir un calendrier du futur texte de loi Mayotte, incluant la suppression effective du visa territorial annoncée dimanche matin. Cette mesure était demandée par la population mahoraise pour désengorger l’île, car ce visa empêchait ses détenteurs de quitter l’île. "On connaît une violence qui est inouïe, la population n’en peut plus.", a confié la députée LIOT de Mayotte. Les barrages pourraient donc être levés d’ici mercredi 14 février, sous réserve que la population suive les directives des leaders des collectifs.
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