Illustration - Ilya Naymushin/SPUTNIK/SIPA
Samedi 10 février 2024, le seul avion appartenant à la compagnie aérienne comorienne Int’AIR Îles a décollé de l’aéroport de Ndzuani à Anjouan pour se rendre en République tchèque.
Depuis le début du mois de janvier, la menace pesait. En définitive, faute de paiement, la société propriétaire de l’aéronef, Van Air Europe, l’a rapatrié. L’unique avion de la compagnie aérienne comorienne se trouvait immobilisé à l’aéroport de Wani à Anjouan, après un litige juridique opposant le propriétaire de l’appareil et le loueur.
Après que le tribunal de commerce de Moroni ait statué en faveur de la société tchèque, Seffoudine Inzoudine, directeur d’Int’AIR Îles, manifeste son mécontentement. Il insiste sur le fait qu’une première décision lui avait été favorable, et se demande comment elle a pu être annulée par le tribunal de Moroni seulement deux heures plus tard.
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"À compter de ce jour, j’ai le regret d’informer mes clients que nous allons mettre fin à la société Int’Air Îles. Parce que je ne peux pas continuer à travailler ainsi", affirme Seffoudine Inzoudine aux médias, rapporte notamment la1ere.francetvinfo.fr.
Dans cette affaire, certaines questions restent encore à élucider. Entre autres, comment le locataire de l’avion peut-il immobiliser l’appareil qui ne lui appartient pas ? Quelle est l’identité de la partie endettée et quel est le motif de cette dette ? Ou encore est-ce que les passagers d’Int’Air Îles qui ont subi des perturbations de vol seront indemnisés ?
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