Les Européens consacrent autant de temps à penser aux tâches ménagères qu’à les réaliser, selon une étude

LINFO.RE – créé le 25.02.2024 à 06h47 – La rédaction

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Les tâches ménagères telles que faire la vaisselle, passer l’aspirateur, changer les draps et payer les factures représentent une charge mentale considérable. Un récent sondage révèle que les Européens consacrent presque autant de temps à les anticiper qu’à les accomplir.

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Autre stress

Le travail engendre du stress pour de nombreux salariés, mais une fois la journée de travail terminée, la charge mentale liée aux tâches ménagères prend le relais. Une enquête de Samsung Electronics révèle que les Européens consacrent en moyenne 72% de leur temps aux tâches domestiques, avec une part significative assumant entre 76% et 100% de ces responsabilités. La répartition des tâches dans le foyer est jugée équitable par plus de la moitié des répondants, mais des facteurs tels que le manque de motivation, de temps, d’argent et de soutien aggravent le fardeau mental.

Comme le rapporte notamment Midi-Libre, les Européens passent presque autant de temps à anticiper les tâches ménagères qu’à les accomplir, avec une moyenne de 47,2 heures par semaine consacrées à la planification et 51,2 heures à leur réalisation pour les Français. Cette tendance est similaire dans d’autres pays européens, tels que l’Espagne et l’Italie.

D’autres chiffres à connaitre

Les Européens accordent une attention particulière à la préparation des repas, passant en moyenne 7 heures par semaine à y penser et 7,6 heures à les réaliser. Le nettoyage de la maison suit de près avec 5,6 heures de préoccupation et 6,5 heures d’exécution, suivi par le soin des animaux, le rangement, le jardinage, le lavage de la vaisselle, et les courses. La gestion des factures est également significative, avec 2 heures de préoccupation et 1,9 heure d’action. La crise économique aggrave cette charge, avec 24% des Européens estimant que la hausse des coûts rend la gestion des tâches plus stressante.

Pour y remédier, ils souhaiteraient réduire les coûts énergétiques (38%), suivis par la réduction du temps consacré aux tâches ménagères (30%), la diminution du nombre de tâches (25%), la réduction du stress (25%), et un soutien accru des membres du foyer (20%).

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