En octobre dernier, un vif échange a opposé Mathilde Panot, députée de LFI, à Marine Le Pen, présidente du RN, sur les droits des femmes. Ce qui est étonnant, c’est que le Hamas s’est invité dans les discussions, alors que le RN proposait une loi sur l’endométriose. Cette confrontation a mis en évidence des désaccords sur les droits des femmes et d’autres sujets sensibles.
Lors d’une réunion de la niche parlementaire à l’Assemblée nationale, en octobre dernier, Mathilde Panot a fortement critiqué la proposition de loi sur l’endométriose du RN. Elle qualifie le parti de "pire adversaire des droits des femmes". Elle a rappelé des déclarations antérieures de Marine Le Pen sur le rôle des femmes en 2012. Selon celle-ci : "Le progrès pour les femmes, c’est de rester à la maison". De plus, Panot a soulevé la question des amitiés politiques de Marine Le Pen avec des leaders européens critiqués pour leurs politiques sur l’avortement.
Le débat s’est intensifié lorsque Marine Le Pen a abordé la question de la position de LFI sur le Hamas, rappelle Le HuffPost. C’est un sujet délicat dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Elle a reproché à LFI de ne pas qualifier le Hamas de groupe "terroriste" et a évoqué des actes violents attribués à l’organisation. Cela a provoqué une vive réplique de Mathilde Panot, qui a réclamé de la modestie de la part du RN dans le débat. Cette partie de l’échange a mis en lumière les divergences sur les questions de politique étrangère entre les deux partis.