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"Le pape François n’a aucun problème cardiaque à l’heure actuelle, il n’en a jamais eu dans le passé (...) donc le cœur va bien", a souligné Sergio Alfieri, le chirurgien qui l’a opéré.
Le souverain pontife se rétablit favorablement à l’hôpital après une intervention chirurgicale de trois heures visant à traiter des adhérences douloureuses sur sa paroi abdominale, a annoncé samedi le chirurgien Sergio Alfieri, qui a réalisé l’opération. « Il n’a pas de fièvre, toutes les fonctions cardiorespiratoires sont normales », a déclaré le médecin lors d’une conférence de presse. Cependant, le souverain pontife doit encore éviter les gestes brusques qui sollicitent des muscles de la paroi abdominale, comme se lever du lit ou s’asseoir. Les médecins lui ont donc demandé de ne pas célébrer publiquement l’Angélus, c’est-à-dire de ne pas se rendre à la fenêtre de sa chambre d’hôpital Gemelli pour réciter la prière et bénir les fidèles. « Le pape François n’a aucun problème cardiaque à l’heure actuelle, il n’en a jamais eu dans le passé (...) donc le cœur va bien », a insisté Sergio Alfieri. « Généralement, après une intervention de ce genre, on reste hospitalisé 4-5 jours. Nous espérons le convaincre de rester toute la semaine prochaine car cette convalescence à l’hôpital lui permettra de retourner à son travail avec plus de force et de sécurité », a-t-il ajouté sur le récit du journal Le Figaro.
L’intervention chirurgicale, réalisée mercredi sous anesthésie générale, visait à traiter les adhérences douloureuses résultant de l’opération du côlon subie par le pape François en juillet 2021. Il reste actuellement au 10e étage de l’hôpital Gemelli, connu sous le nom d’« hôpital des papes », dans la même chambre qui a accueilli à plusieurs reprises Jean Paul II. Toutes ses audiences ont été annulées jusqu’au 18 juin. Le chirurgien a souligné que le numéro un de l’Eglise catholique ne peut pas simplement rentrer chez lui et se reposer comme n’importe quelle personne de 86 ans. Il a cependant précisé que la décision finale appartiendra au pape lui-même, qui décidera du moment où il souhaite quitter l’hôpital. « Si la prothèse venait à se déchirer, il devrait retourner au bloc opératoire, ce qui ne serait agréable ni pour lui ni pour moi », a souligné l’expert insistant sur l’importance de la période de convalescence.
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