Après l’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre, leur avocat prévoit de déposer un recours devant le Conseil d’État. Le collectif est soutenu par Greta Thunberg.
Le gouvernement a annoncé la dissolution des Soulèvements de la terre, mercredi accusés d’appeler et de participer à la violence. Peu après cette décision, le collectif a annoncé vouloir déposer un recours devant le Conseil d’État.
Me Raphaël Kempf, un des avocats du collectif a dénoncé que cette dissolution "intervient au mépris des libertés fondamentales". Il estime que "Le gouvernement n’a pas de base juridique solide pour dissoudre les Soulèvements de la terre". L’avocat s’insurge contre cette décision du gouvernement et déplore qu’avec l’entrée en vigueur de ce décret, ""les plus de 100.000 personnes qui se revendiquent du groupement seront passibles de trois années d’emprisonnement".
Les Soulèvements de la terre sont soutenus par Greta Thunberg. Cette militante suédoise du climat a souligné que "C’est une question de droit de manifester et de défense de la vie". En déplacement à Paris, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, elle espère une mobilisation massive pour défendre "le droit de manifester".