La Première ministre Élisabeth Borne a sollicité sa majorité à se "mobiliser" et à "porter" la réforme des retraites. Un projet qui, selon elle, "demande des efforts".
"On demande des efforts. Si être perdants, c’est le fait de travailler, à la fin ce sont des gagnants puisqu’on sauve le système. Mais on veille à ne pas demander le même effort à tout le monde", a appuyé Élisabeth Borne. Par ailleurs, devant les cadres de Renaissance, la Première ministre a estimé qu’il est important de se mobiliser à la fois en défendant leur projet et "en ne laissant pas se propager des contre-vérités". Elle a ensuite insisté que NON, personne ne partira demain à 64 ans, que le décalage de l’âge est progressif, et surtout que NON, cette réforme des retraites ne pénalise pas les femmes.
Dans des propos rapportés par les médias nationaux comme BFMTV, la cheffe du gouvernement a insisté : "je peux vous assurer qu’on protège les femmes qui ont des carrières hachées". Selon ses propres mots, il est important de dire que jusqu’à présent "les femmes partaient plus tard que les hommes à la retraite, à l’avenir, elles partiront plus tôt".
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Pour Élisabeth Borne, il est important pour sa troupe "de montrer de l’empathie et de l’écoute : pour beaucoup de Français, travailler plus longtemps n’est pas simple". Elle évoque notamment ceux et celles qui ont un métier qualifié de pénible.
Par ailleurs, la Première ministre a parlé d’"un rapport au travail qui nous interroge et auquel on doit s’attaquer". Pour elle, les députés Renaissance doivent faire des propositions sur ces questions qui vont être portées dans le projet de loi actuel et dans d’autres textes, "sur le plein-emploi par exemple", qu’Olivier Dusspot devrait présenter dans quelques semaines.
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