Vendredi 6 mai, le régiment ukrainien Azov, qui défend le complexe sidérurgique dans lequel sont retranchés les derniers combattants ukrainiens de Marioupol, a accusé les militaires russes d’avoir visé une de ses voitures de l’opération d’évacuation de civils. Les Ukrainiens estiment une fois de plus que Moscou n’a pas tenu sa promesse de trêve.
Moscou avait annoncé mercredi un cessez-le-feu de 3 jours afin d’évacuer les civils de l’usine Azovstal à Marioupol, la dernière poche de résistance aux forces russes dans le port du Donbass. Le régiment Azov, qui défend l’immense aciérie, a cependant affirmé sur Telegram, vendredi, que les Russes n’ont pas respecté "les garanties de sécurité" des opérations. "L’ennemi continue de violer tous les accords", dénonce le message.
D’après le régiment, les soldats russes auraient visé une de ses véhicules participant à l’opération d’évacuation de civils avec "un missile guidé antichar". Un combattant aurait été tué, tandis que six autres ont été blessés, notent nos confrères du journal Le Parisien. Le commandant adjoint du groupe a dénoncé le fait que la Russie n’a pas tenu sa "promesse de trêve".
Les hommes de Vladimir Poutine poursuivent leur offensive "visant à prendre le contrôle de l’usine", selon le ministère ukrainien de la Défense. L’acquisition d’Azovstal permettrait en effet à la Russie de revendiquer le contrôle total de Marioupol, port stratégique à la pointe sud du Donbass dévasté par deux mois de siège et de bombardements.
> Suivez l’évolution de la crise en Ukraine sur Linfo.re