Selon l’estimation provisoire de l’Insee, la création d’emplois salariés privés a ralenti au premier trimestre en France avec une hausse de 0,3%.
L’Insee a publié vendredi 6 mai l’estimation provisoire concernant l’emploi, rapporte Le Figaro. Avec 0,3%, soit 66 100 créations nettes, l’emploi salarié privé a ralenti au premier trimestre en France. Effectivement, au dernier trimestre de l’année dernière, il a connu une hausse de 0,6%, clôturant une année positive (+3,5% sur l’ensemble de 2021, soit +677 700 emplois). Au total, l’emploi salarié privé dépasse de 2% son niveau d’avant-crise sanitaire, soit +389 700 emplois.
Après sept trimestres consécutifs de hausse, l’intérim, boussole du marché de l’emploi, se replie légèrement au premier trimestre (-1,4%, soit -11 500 emplois).
Au premier trimestre 2022, l’emploi intérimaire reste au-dessus de son niveau d’avant-crise : +4,8% (soit +37 500 emplois) par rapport à fin 2019, d’après l’Insee.
L’emploi salarié privé augmente dans tous les secteurs, hors intérim, mais l’industrie reste en deçà de son niveau d’avant la crise sanitaire.
Le journal note que dans ce secteur, l’emploi augmente de 0,1% pour le cinquième trimestre consécutif (+3 100 emplois). Cependant, ces croissances ne compensent pas les pertes de 2020 (-56 200 emplois).
L’Insee indique que l’emploi industriel n’a pas encore atteint son niveau d’avant-crise (-1,1%, soit -32 900 emplois par rapport à fin 2019).
Pour le tertiaire marchand, l’emploi salarié privé ralentit aussi au premier trimestre, avec +0,3%, soit +38 900 après +57 100 emplois au dernier trimestre 2021. Dans ce secteur, l’emploi dépasse largement son précédent niveau : +1,9%, soit +218 300 emplois.
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