Deux studios français de films d’animation projettent actuellement de produire "PLUSH", un long-métrage en 3D. Pour financer ce film, 50 000 nounours digitaux seront bientôt mis en vente sous forme de NFT. Comme le précise Le Parisien, chacun de leurs propriétaires deviendra coproducteur, puisque cet ours en peluche pourrait prendre vie aux côtés d’autres nounours dans un film. Ce blockbuster, dont la sortie est prévue pour Noël 2023, pourrait faire gagner de l’argent sur ses entrées au box-office.
Selon le journal, de nombreux acteurs ou chanteurs français ont déjà signé pour prêter leur voix à "PLUSH". Entre autres, on peut citer, Gims, Dadju, Kev Adams, Rayane Bensetti, Éric Judor, Gérard Darmon, Audrey Lamy ou encore Camille Lellouche. Des animateurs de renom ont travaillé sur ses héros et des scénaristes ont écrit l’intrigue.
Le long-métrage mettra en scène un ours individualiste et une communauté proche de la nature qui affronteront ensemble l’urgence environnementale. Pour trouver les financements, le site www.PelucheNFT.io offrira aux particuliers la possibilité de devenir coproducteur en achetant ces oursons numériques.
Les ours en peluche ainsi que leurs accessoires sont tous uniques. Ils ont été imaginés par des graphistes avant que 50 000 combinaisons ne soient générées par un algorithme.
Chacun sera mis en vente au prix d’environ 1 250 euros sous le nom de NFT (qui signifie "jeton non fongible"). Il s’agit d’œuvres d’art numériques comme des mini-vidéos de chats volants, des images de cartons de foot ou des collages numériques, dont les prix pourraient atteindre jusqu’à des millions d’euros. Chaque acheteur d’un NFT PLUSH possédera un certificat de propriété numérique.
Les particuliers achèteront leur peluche à l’aveugle et ne le découvriront qu’une ou deux semaines plus tard.
La collection sera exposée sur www.opensea.io, et ceux qui veulent vendre leurs nounours ou en acheter d’autres pourront le faire sur cette plateforme. Les prix seront fixés suivant la loi de l’offre et de la demande, et toutes les transactions seront visibles.
Si seulement certains de ces ours digitaux prennent vie dans le film "PLUSH", tous les possesseurs de NFT PLUSH deviendront coproducteurs du long métrage. A ce titre, ils pourront orienter son scénario via un système de vote et partager 80% de ses bénéfices au box-office.
La société Illuminart estime que chaque acheteur devrait, au minimum, voir sa mise multipliée par trois, puisque le chiffre d’affaires moyen des grands films d’animation est de 700 millions de dollars.
Si les oursons ne trouvaient pas tous preneurs alors ceux qui en possèdent, voteraient pour décider quoi faire du projet (un budget réduit, par exemple). Si le film ne voit jamais le jour, les détenteurs d’ours en peluche resteront tout simplement propriétaires de ces œuvres d’art ayant leur valeur en Ether, une cryptomonnaie comme le Bitcoin.
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