Dans un communiqué publié dans la matinée, l’ancien président des Etats-Unis Donald Trump s’était dit une nouvelle fois victime d’une "chasse aux sorcières" alors qu’il était entendu sur ses pratiques fiscales.
Soupçonné de fraudes financières au sein de son groupe Trump Organization, Donald Trump a été entendu, mercredi 10 août, par la procureure générale de l’Etat de New York. Durant les six heures d’audition, l’ex-président américain n’a prononcé aucun mot. Letitia James et son équipe à Manhattan ont entendu le milliardaire de 9 heures à 15 heures, heure locale, dans le cadre d’une enquête au civil, sur des soupçons de fraudes financières au sein de son groupe familial. Le principal intéressé a choisi de garder le silence en invoquant le fameux 5e amendement de la Constitution américaine autorisant à ne pas témoigner contre soi-même, rapporte Franceinfo.
Dans son communiqué paru dans la matinée, Donald Trump a de nouveau confié être victime d’une "chasse aux sorcières". L’ex-locataire de la Maison Blanche a affirmé avoir "refusé de répondre aux questions, en vertu des droits et prérogatives accordés à tout citoyen par la Constitution des Etats-Unis". A la fin de l’audition, le milliardaire s’est exprimé sur son réseau social Truth Social en évoquant une "réunion très professionnelle". "J’ai une entreprise fantastique avec de grands actifs, très peu de dettes et beaucoup de CASH. Ça n’arrive qu’en Amérique !", a-t-il lâché sur les propos repris par Le Monde. L’ancien président des Etats-Unis a dans la foulée critiqué le "bureau somptueux, magnifique et onéreux (…)" de la procureure. Il a également pointé du doigt de belles conditions de travail "alors que des gens se font tuer à New York et qu’elle consacre son temps et ses efforts à essayer “d’attraper Trump”".
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