Chèque carburant - Bruno Le Maire : il reste "du travail à faire"

Davantage favorable à…

Alors que nombreuses pistes sont envisagées par l’exécutif pour lutter contre la hausse des prix du carburant, Bruno Le Maire a confirmé sur Europe Matin l’option du chèque carburant. "Je suis davantage favorable à un dispositif comme le chèque carburant plutôt qu’à une baisse de la fiscalité", a-t-il expliqué.

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a aussi assuré qu’un centime de baisse sur le litre de carburant représente un demi-milliard d’euros, du coup, "c’est très coûteux pour un résultat que les Français ne verront pas". Ainsi, il vaut mieux "préférer l’option du chèque carburant".

Sachant que les prix à la pompe sont au plus hauts depuis une décennie, Bruno Le Maire a expliqué que l’option d’une baisse de la fiscalité pose soucis. "D’abord, c’est injuste", a-t-il commencé en citant comme exemple quelqu’un qui aurait un gros 4x4 motorisé diesel qui recevrait la même aide de l’État qu’une aide-soignante obligée de prendre sa Clio pour sillonner les routes pour aller au travail.

"Ensuite, c’est une subvention à des carburants fossiles, donc précisément ce dont on veut se débarrasser", a-t-il continué, et "c’est pourquoi cette option de baisse de la fiscalité n’est pas raisonnable économiquement ni sage environnementalement".

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"Du travail à faire"

Bruno Le Maire a estimé qu’il y a encore "du travail à faire", pour que ce dispositif arrive "le plus rapidement possible" vers les Français. Il a rappelé avoir été pendant deux ans, chargé de répondre à la crise économique "et quand il y avait le fonds de solidarité, il fallait s’assurer que ça aille vite vers les consommateurs".

Et ça va être la même chose avec ce chèque, a-t-il estimé, car "il faut qu’il arrive rapidement à ceux qui en ont le plus besoin".

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