La firme israélienne de cybersécurité NSO a assuré que l’information indiquant que le téléphone du président français Emmanuel Macron ferait partie des 50 000 appareils surveillés par le logiciel Pegasus, est totalement fausse.
Le roi du Maroc Mohammed VI, Emmanuel Macron, ou encore le premier ministre pakistanais Imran Khan sont sur la liste des cibles potentielles de Pegasus. Idem pour plus de 180 journalistes dans le monde qui auraient été espionnés par plusieurs pays en utilisant le logiciel de NSO. Une fois dans un smartphone, ce mouchard permet aux ‘espions’ de récupérer toute sorte de fichiers, mais également des messages ou des contacts.
Le mercredi 21 juillet ,Chaïm Gelfand, un haut responsable du géant israélien de cybersécurité, s’est exprimé sur la chaîne I24 news, à Tel-Aviv. Dans des propos traduits par les médias français comme Le Figaro, il a assuré : "je peux vous affirmer avec certitude que le président Macron n’était pas une cible [...] Il y a certains cas qui ont été révélés, qui nous gênent".
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Dans ses déclarations, Chaïm Gelfand a aussi insisté que NSO continue à essayer de déterminer "tous les faits et cela remonte à plusieurs années donc il faut du temps pour tout passer en revue". Pour lui, le fait qu’un journaliste ou un militant ait été ciblé par un système comme Pegasus "est automatiquement considéré comme un détournement".
Le groupe a également dénoncé une campagne "vicieuse et calomnieuse", indiquant dans un communiqué ne plus vouloir répondre aux questions des médias sur cette affaire.
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