Pascal Rossignol/AP/SIPA
Après l’annonce du pass sanitaire élargi par Emmanuel Macron, les critiques ont fusé de partout, dont l’insinuation d’une dictature de la part de l’opposition.
Différentes personnalités politiques ont réagi à l’extension du pass sanitaire annoncée par Emmanuel Macron à l’occasion de son allocution du lundi dernier. Parmi les nouvelles mesures restrictives énoncées par le Président figurent l’obligation de présenter un pass sanitaire à compter du 21 juillet prochain dans les lieux de loisirs et culturels puis dans les bars et restaurants à partir du mois d’aout.
La plupart des opposants ont qualifié la mise en place d’un pass sanitaire élargi de dictature. Des critiques auxquelles Emmanuel Macron a rétorqué jeudi 15 juillet France à Luz-Ardiden qu’"une dictature, ça n’est pas ça !". Le chef de l’Etat s’était rendu dans la région des Hautes-Pyrénées pour parcourir les 52 derniers kilomètres du Tour de France et assister à l’arrivée de la 18e étape du Tour de France, remportée par Tadej Pogacar.
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"Il y a des débats sur tous les sujets, on en vit en permanence mais si on vide les mots de leur sens, le risque qu’on court c’est de menacer notre démocratie elle-même", a fait remarquer Emmanuel Macron à la suite des critiques sur le pass sanitaire élargi. "Il y a une utilisation politique par certains du mot dictature", a-t-il aussi indiqué.
"Un endroit où toutes vos libertés sont maintenues, où on a maintenu tout le cycle électoral, (…), où vous pouvez exercer de vos droits, où on rembourse tous vos tests, où le vaccin est gratuit, (…) ça s’appelle pas une dictature", a encore martelé le Président.
Le locataire de l’Elysée a aussi déclaré qu’ : "Il y a des oppositions qui existent, que je comprends tout à fait, que je respecte, (…) mais quand on a les armes, on ne peut pas décider délibérément de ne pas les utiliser contre ce virus", rapporte 20 Minutes.
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