Ce n’est pas le pass sanitaire, mais le pass bien-être est sans doute un bon moyen de mieux vivre la crise sanitaire. Le concept : des bons d’achat destinés aux familles les plus modestes. Utilisables chez des salons d’esthétique, de massage, de coiffure. Pour les professionnels, c’est un outil qui permet aussi de renflouer les caisses.
Faire ses ongles, se rendre chez le coiffeur ou encore se faire coiffer, des prestations qui font rêver. Jocelyne fait partie des bénéficiaires du pass bien-être, sans lequel elle n’aurait pas pu bénéficier de ces moments de détente.
“Mi travaille plus, mi gagne les assedic, mi gagne pas trop. Avec ça il rend service”, se réjouit-elle. “Si reste encore mi fais un massage pour les pieds.”
Cette aide d’une valeur de 150 euros, sous forme de coupons de 15 euros, est attribuée aux bénéficiaires du RSA et aux personnes âgées de plus de 60 ans dont le revenu est inférieur à 492,57 euros par mois.
Depuis décembre, l’agenda de cet institut ne désemplit pas. 200 nouvelles clientes ont franchi les portes du salon. Une aubaine pour la gérante :
“On n’arrête pas, on a minimum trois ou quatre clientes pass bien-être par jour. Ça peut arriver qu’on ait que des clientes de pass bien-être.”
Cela a permis à beaucoup d’instituts de faire face à la crise sanitaire. “Le pass bien-être m’a aidé à refaire la trésorerie, après deux mois de fermeture”, explique la responsable d’un salon à dionysien.
Le dispositif compte 38 000 bénéficiaires. Actuellement, 350 entreprises se sont inscrites auprès du Département.